Des tendances devenues « éternelles »…

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Des tendances devenues « éternelles »…

Cet article de Forbes sur le contenu de marque, liste des tendances parmi lesquelles on peut lire « La typographie à forte personnalité ». « Plus disruptives et plus créatives » est-il écrit :

Brand Content : Les 10 Tendances De 2020

On retrouve quelques-une de ces approches dans les tendances graphiques 2020 :
https://99designs.fr/blog/tendances/tendances-design-graphique/

Mon avis est que la plupart de ces tendances sont contradictoires entre elles.
Conclusion : on se rend compte qu’en fait, elle vont être très diversifiées et différentes.

Autrement dit étant donné que tout est permis, la notion même de « tendance » ne veut plus dire grand-chose.

La mode, c’est ce qui se démode comme on le sait. Prenez par exemple la réalité virtuelle en 3D, elle finira par trouver sa limite. On aura toujours envie et besoin d’humanité, de replacer l’Homme au centre d’un monde réel.

On a tendance à oublier la lisibilité

Ce qui compte, quelle que soit la méthode pratiquée, c’est l’impact. Le graphisme est là pour servir le message. Celui-ci doit être avant tout VISIBLE et LISIBLE.

Cela n’empêche pas d’être original. Des règles d’équilibre n’empêchent nullement la créativité. Le mariage des couleurs entre elles a toujours un impact psychologique. Et si en plus on doit ajouter un texte, le confort de lecture prime !

Une police de caractère extravagante sera peut-être plus difficile à déchiffrer d’emblée, même en capitales. On évitera de la placer pardessus des couleurs bariolées. De même que du texte en blanc sur un fond clair, type jaune ou ciel, ne va pas ressortir.

Le but d’un message est d’être non seulement percutant mais attirant et compréhensible. Les gens ne lisent plus paraît-il, mais ce n’est pas une raison pour leur servir n’importe quoi.

De l’art de jongler avec l’objectif

Il y a aussi la question du contexte. Si le message doit passer dans le cadre d’une publicité ou d’une communication marketing forcément pleine d’enjeux, ou bien s’il s’agit de créer une simple affiche pour un carnaval. L’important est de pouvoir retenir l’information.

La création graphique est là pour plaire, pour attirer, pour enchanter, mais aussi pour délivrer des informations précises.

Finalement, les tendances sont comme les diamants, éternelles. Elles évoluent dans un perpétuel recommencement qui varie selon les époques. Et voici que ressortent les années 80…

Aujourd’hui, on n’invente pratiquement plus rien. Tout se situe dans la manière de gérer ces créations.

Une mise en valeur d’idées, un soupçon de tendances, une maîtrise des outils, un zest de passion, du plaisir et du rêve. J’ai envie d’ajouter : un respect de la cible, une vision de l’ère du temps et une grande créativité artistique.

Je voudrais préciser qu’il ne suffit pas d’être un bon graphiste pour transmettre le bon message. Une connaissance technique, voire marketing, des supports numériques est nécessaire.
Or, certains graphistes sont de véritables artistes et n’ont parfois pas le temps, l’envie ou la manière de gérer certaines communications terre à terre, d’où l’avantage de déléguer et de s’entourer de métiers complémentaires.

 

Ma vision perso :

  • Au niveau des couleurs : tout dépend du secteur (décoration, mode, webdesign) et il n’y a pas une seule et unique couleur annuelle, mais bel et bien une palette.
    En graphisme, le bleu est toujours roi. Suivi de tons doux, comme le vert, le brun. Le rose résiste ainsi qu’une touche pétillante (jaune, rouge…) sur des fond tamisés. Des couleurs dans l’ensemble plus douces, moins agressives, mais portées par un leader rassurant, le Classic Blue (Pantone© 19-4052), bleu… comme notre planète.
  • Au niveau du design : le flat design s’accroche, bien que certains se demandent pourquoi avoir abandonné le neumorphisme. Du coup, c’est une incursion d’éléments en 3D qui reviennent agrémenter le flat. Le « court » s’invite dans les visuels, avec moins de texte (snack content) et des images reposant beaucoup sur des illustrations, plus humaines.
    Une typographie plutôt voyante, le gras sera donc de sortie. Une contradiction encore, puisque si visuellement, une typo épaisse attire l’œil, en print elle est moins économique en termes d’impact environnemental. Par ailleurs, la tendance est au minimalisme, avec un retour au réel, à l’authentique, à la simplicité, donc à la clarté.
Merci pour le partage :

À propos de l’auteur

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Sabine administratrice-modératrice

Graphiste

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