Numérique, réseaux sociaux, stratégie digitale, site, mobile, webdesign, tactile… Autant d’outils et supports qui s’imposent aujourd’hui en termes de communication. Reléguant le print à une technique quasi obsolète.
On parle de la « fin de l’imprimerie », « de la fin des livres papier » (ce qui est encore à démontrer). On parle davantage de la fin des journaux papier. Là, il est vrai que ça déménage et certains doivent aujourd’hui leur survie à leur version en ligne.
Mais si l’on entend par « print » tout ce qui est imprimé sur un support, quel qu’il soit, alors la démarche est encore bien vivante : outre les documents papiers – pochettes, plaquettes, jaquettes CD, vinyls ou livres, cartes de visites (fidèles au poste), catalogues de musées, beaux livres, magazines, brochures de mode, agendas, calendriers, menus, éditions limitées, dépliants, affiches, étiquettes, etc. –, il existe bien d’autres supports à imprimer ! Petit tour d’horizon…
LES SUPPORTS MOUS :
– vêtements (tee-shirt, casquette, pull, etc.), sacs, bracelets, dossards, banderoles, toilés, calicots, oriflammes, drapeaux, roll-up, etc. Sans compter les adhésifs, auto-collants et divers tissus (ameublements et décoration par exemple).
– que dire des kakémonos qui fleurissent devant les magasins physiques ou lors de festivals. Et je ne parle pas des drapeaux !
LES SUPPORTS DURS OU SEMI-DURS :
– métalliques : voiture, stylo, gadgets bureautiques, stands parapluie (métal+adhésif panneaux durs ou flexibles)…
– plastifiés : enseignes, panneaux, devantures de magasins, totems, flacons, tapis de souris, toute sorte d’emballage…
– cartonnés : tout packaging (alimentaire, cosmétiques, etc.), box, sous-bocs, présentoirs, etc.
Bien sûr, les procédés évoluent : le papier utilisé est recyclé et les encres sont devenues végétales (heureusement !). Et selon les supports très différents, les techniques d’impression ne sont pas les mêmes. Mais cela reste du domaine de l’impression et non du virtuel.
Malgré les pages événements de Facebook qui tournent rapidement, les flyers ont toujours la belle vie. Il suffit de les voir s’empiler sur les pares-brises des voitures stationnées en vacances dans les lieux touristiques ou même sur les comptoirs des pharmacies et autres boulangeries.
Un objectif publicitaire peut choisir aujourd’hui différentes voies et mélanger le print et le digital pour renforcer son impact.
Lorsqu’un client démarre son activité et vient me voir parce qu’il souhaite une charte graphique en plus de son identité visuelle, il me demande systématiquement une carte de visite (cartonnée donc), voire un dépliant. Du coup, je continue de proposer le suivi impression.
La fin des journaux papiers
Oui , sauf Le canard enchaîné ou le Monde Diplomatique , etc, qui sont en excellente santé et progressent
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Ce n’est absolument pas la fin du Print, bien au contraire. Le tout numérique a « survanté » son intérêt « écologique » et « pratique ». La lecture à l’écran est difficile pour les yeux, surtout lorsqu’on passe autant de temps devant l’écran. De plus, avec tant d’infos sauvegardés en numérique, cela pose le problème de savoir où tout est rangé, où retrouvé les infos. Le tout numérique est un leurre, une fausse sensation d’économie. Il suffit de s’offrir un « vrai » journal assis en terrasse pour en apprécier son confort.
Le print va faire un « come back » par ton côté pratique (on l’a en main, on le prend avec soi, on le consulte sans avoir à sortir son outil informatique) et sa qualité réelle (il a une texture, une odeur).
Mais le print n’est pas sans ses difficultés face au numérique. Comment être plus réactif (un papier numérique ?)? De nouvelles méthodes d’impression ? De nouveaux types de support d’impression ? Comment réduire les coûts de fabrication tout en rémunérant honnêtement les graphistes et les imprimeurs ?
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